alcoolisme
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Une fille de perdue c'est... une fille de perdue de Claire Renaud
Marcel a un soleil dans sa vie : Aurélia. Quand cette dernière lui annonce la fin de leur histoire, le jeune homme vacille. Comment supporter maintenant son quotidien avec un père absent, qui ne veut pas croire que la situation est si dégradée avec une mère qui sombre dans l'alcoolisme et le délire ?Certes, ses amis sont là, sa nounou veille mais que de solitude et de souffrances...Un roman bouleversant, un ado à vif, il y a un décalage avec sa vie et celle de ses amis qui sont dans une famille "bonheur" avec des portraits atypiques de tous, ce qui la rend si sympathique et l'aide à survivre.On passe du rire au larme, ramasser sa mère ivre par terre est choquant, on chemine avec Marcel, qui doit faire le deuil et avancer pour survivre...Sarbacane, 2020 Public : adolescent, -
Elles de Sophie Rigal-Goulard
Marina ne sait plus comment faire : nouvelle venue dans cette ville, elle vit avec son petit frère et sa mère suite à la séparation de ses parents. Mais sa mère perd pieds, perd son travail et se refugie dans l'alcool. Marina ne veut pas être séparée de sa famille mais comment continuer à mentir ?
Sophie Rigal-Goulard nous trace un beau portrait d'ado courage, qui puise en elle des ressources pour protéger les siens mais qui la protègera elle ? Peut-être la professeure documentaliste qui a vécu cette situation dans le passé. Un lien se tisse avec douceur, échange de mots, d'idées de lecture, Marina ose espérer un avenir meilleur.
Une histoire dure, réaliste qui sonne juste.
Rageot, 2020 Public : adolescents
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Le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer
Un titre assez "tendance" pourtant rien ne laisse deviner que l'héroïne souffre autant. Ottila accepte mal la disparition de son père, sa sœur est en asile psy et sa mère essaie de surnager. L'alcool devient un ami fidèle. Comment sortir de ce cercle infernal ? Comment garder le moral quand en plus on travaille dans une maison pour malades ? Elle vole un livre à la bibliothèque (oups), elle s'en sert de confident et raconte son quotidien et le long chemin de l'abstinence.
Un roman un peu ovni dans sa forme, un journal intime hybride avec des dessins, des collages. C'est au final une histoire simple, il y a pas mal d'humour et d'ironie sur soi, Ottila peut agacer mais il y a certains passages assez touchants. Une Bridget Jones un peu particulière.
Milady 2018 Public : adultes