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amour

  • La fille qui ne voulait pas tuer de Jérôme Leroy

    dystopie, résistance, amourAda est la jeune fille idéale pour sa mère : à 5 ans elle a dénoncé son père qui fumait, puis elle devenue jeune Pionnière, elle fait  respecter les règles de la Fédération Européenne. Nous sommes en 2069 après une catastrophe où une partie de la population mondiale a été décimée.  Ada ne remet rien en cause, elle voit peu sa mère, une des dirigeantes. Il y a la zone du dehors avec des gens hors système, il y a des gens victimes de malformations comme Jason son ami né avec un seul œil mais le régime milite pour l'égalité de tous. Lorsqu'un tirage au sort la désigne pour tuer un condamné à mort, toutes ses certitudes s'écroulent, comment réagir ?

    Une dystopie passionnante, bien menée par Jérôme Leroy qui m'avait passionnée avec sa trilogie Lou, on y retrouve un régime plein de bonnes intentions mais qui dérape, des ghettos, la peur de l'autre, la résistance, la poésie, et une merveilleuse histoire d'amour. 

    Syros, Ados           

  • Une fille de perdue c'est... une fille de perdue de Claire Renaud

    fille-de-perdue-cest-une-fille-de-perdue_6880.jpgMarcel a un soleil dans sa vie : Aurélia. Quand cette dernière lui annonce la fin de leur histoire, le jeune homme vacille. Comment supporter maintenant son quotidien avec un père absent, qui ne veut pas croire que la situation est si dégradée avec une mère qui sombre dans l'alcoolisme et le délire ?
    Certes, ses amis sont là, sa nounou veille mais que de solitude et de souffrances...
     
    Un roman bouleversant, un ado à vif, il y a un décalage avec sa vie et celle de ses amis qui sont dans une famille "bonheur" avec des portraits atypiques de tous, ce qui la rend si sympathique et l'aide à survivre. 
    On passe du rire au larme, ramasser sa mère ivre par terre est choquant, on chemine avec Marcel, qui doit faire le deuil  et avancer pour survivre...
     
    Sarbacane, 2020    Public : adolescent
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  • PS : tu me manques de Brigid Kemmerer

    ps.jpgDepuis la mort de sa mère, Juliet dépose chaque semaine une lettre sur sa tombe. Declan, lui, fait des travaux d'intérêt général au cimetière. Il trouve une lettre. Touché, il répond, provoquant la colère de Juliet. 

    Une correspondance va se nouer entre eux, deux étrangers qui ne savent pas qu'en fait ils se côtoient au lycée tous les jours...

    Deux adolescents désespérés, en souffrance, du mystère, de l'émotion, du partage, de l'écriture. Ce roman nous bouleverse. Comment se reconstruire quand on a vécu un drame ? Ici pas de solutionsmiracle, il faut du temps et des gens autour de soi pour parler et aller de l'avant. Un beau personnage secondaire aussi avec le meilleur ami de Declan. Lecture émotion garantie.

    Hachette, 2018    Public : ados à partir de 13/14 ans 

     

  • Soixante-douze heures de Marie-Sophie Vermot

    72.jpgAprès une histoire d'un soir, sans lendemain, Irène tombe enceinte. La lycéenne de 17 ans garde son secret le plus longtemps possible. Le terme arrive, elle décide d'accoucher sous X. Elle a désormais 72 h pour revenir ou pas sur sa décision. 

    Un sujet fort, tabou, traité avec pudeur par Marie-Sophie Vermot. Comme à son habitude, elle tisse une ambiance intimiste, on partage les pensée d'Irène, ses craintes, ses espoirs. C'est dur, difficile, émouvant. Un très beau texte qui m'a beaucoup remué.

    T. Magnier, 2018    Public : ados à partir de 14/15 ans 

     

  • Passionnément, à ma folie de Gwladys Constant

    Passionnement-a-ma-folie_4440.jpgGwen est une fille travailleuse, heureuse dans ses études de lettres. A sa grande surprise, le beau gosse du lycée, en 1ère S, s'intéresse à elle. Ils échangent des lettres, parlent bouquins. Elle a vraiment trouvé l'âme sœur.

    Certes, il critique ses amies et sa famille, certes, il lui fait des reproches si elle se maquille, certes il décide de leurs  activités mais elle l'aime. Alors quand brutalement il la quitte, pour elle c'est la fin.

    Une histoire d'amour vénéneux, total, trop fort, qui devient malsain. On a de l'empathie pour Gwen, on voit comment elle se fait manipuler, comment William tisse sa toile.  Une histoire triste, qui serre le cœur.

    Ed. du Rouergue, 2017    Public : ados à partir de 14/15 ans