Roméo n'est pas vraiment ravi d'aller passer une semaine chez son grand-père et son cochon Mussolini. A 11 ans, 7 jours sans télé avec un vieil homme solitaire et bourru, c'est pas la joie. Pourtant, un dialogue va se nouer entre eux, il va découvrir l'histoire de sa famille, un pan secret, la vie dans les mines Belges : l'arrivée de ces italiens qu'on appelait des macaronis.
Un bel hommage aux immigrés, si décriés alors qu'à cette époque on était bien content qu'ils viennent et fassent les basses besognes. Un texte doux et fort sur l'exil. Les illustrations chaudes de Thomas Campi sont très expressives, peu de dialogues mais beaucoup de regards échangés.
Dupuis, 2016 Public : grands ados et adultes
Nani se prépare à quitter son île natale avec ses parents. Pas de vacances au programme mais un véritable exil : l'eau monte inexorablement et les habitants doivent tout quitter. Les grands-parents de la jeune fille décident de rester mais le grand-père lui confie des lettres qu'il a écrit pour elle, pour plus tard....
En cueillant des figues, Elner se fait piquer par des abeilles et tombe de l'échelle. Plongée dans le coma, la vieille dame est déclarée morte.
Panne de voiture : la famille de Ciprian ne peut plus aller de village en village montrer ses numéros de dressage avec un ours. On leur propose de partir à Paris, eldorado des exilés. La vérité se révèle autre, le père devient ferrailleur la nuit, le reste de la famille mendie. Ciprian va découvrir au jardin du Luxembourg des joueurs d'échecs, cela le fascine et il comprend très vite les règles. 